-front.jpg)
Pour ce dimanche SEGA, nous allons vous parler de Resident Evil 3, ou plus précisément Resident Evil 3 Nemesis (dans sa version japonaise le jeu se nomme Biohazard 3 Last Escape) est un jeu sorti à la fois sur PC, PSOne et Dreamcast. C’est de sa version console 128-bits dont il sera question ici, sortie courant 2000 sur la console de SEGA.
Les événements de RE3 Nemesis se déroulent à cheval avec ceux de RE2 ; le « couple » Claire et Leon ainsi que Jill vivent donc ensemble le cauchemar viral qui sévit sur Raccoon City (sans jamais se croiser !). Tout un tas de créatures sévissent dans cette cité, que ce soient des zombies, des cerbères (chiens), des drain deimos (et leurs cousins les brain suckers) ou encore des araignées géantes ; rien que ça ! Sans compter un nouvel ennemi de taille, une évolution et une perfection pour Umbrella : Nemesis !


Tout comme le Tyrant ou encore Mister X, Nemesis ne va pas vous faciliter la tâche. Si chez nous le titre du jeu contient le nom de « Nemesis », c’est bien pour instiller en vous la peur, qu’une vitre se brise ou qu’une porte claque et cela annonce la venue du bonhomme ! Ce boss, qui ne cesse de vous courser, porte au passage le nom de la déesse de la vengeance et de l’équilibre dans la mythologie grecque, une déesse messagère de mort.
Il sera d’ailleurs parfaitement inutile de vider ses chargeurs sur cet être immonde à certains moments du jeu, il vaudra mieux privilégier un travail bien fait vers la fin du jeu avec un bon vieux lance-roquettes en main. D’ailleurs il n’a que le nom « STARS » comme vocabulaire, mais c’est déjà pas mal car le Tyrant et Mister X étaient eux complètement aphones.


RE3 reprend les mécaniques connues des précédents opus. Il y apporte une commande supplémentaire aussi, le demi-tour rapide qui vous sera très utile pour échapper aux créatures. La version Dreamcast a la particularité d’afficher diverses informations sur l’écran du VMU, comme votre jauge de santé ; le concept de la Wii U avant l’heure !
Malgré des textures 2D et 3D qui auraient pu être plus fines, on peut toutefois se réconforter avec le fait que cette version console vous permet de choisir entre 8 costumes différents dès le début du jeu. Toutes versions confondues, cette version Dreamcast reste ma préférée. Bien que j’aie connu cet opus sur PSOne, j’ai toujours cette appréhension avant d’appuyer sur le bouton « power », comme si une peur m’envahissait, celle de croiser Nemesis et qui me fera toujours sursauter, même si je sais à quels endroits il peut débarquer. Une peur que je n’ai retrouvée dans aucun opus de la série.


Même s’il n’est pas le plus vendu de la série, RE3 Nemesis reste un très bon survival horror dans lequel actions, énigmes, challenges, rebondissements, etc sauront vous tenir en haleine pendant plusieurs heures. Au moment où j’écris ces lignes, je souhaite de tout coeur voir débarquer un remake de RE3, à l’instar de RE0, RE1 et RE2.